4. Les différentes formes de la prière – Prier... – Bibles et Publications Chrétiennes (2023)

Il est important de consirer comment nous prions, mais aussi le contenu de nos prières. Une vie de prière équilibrée comporte différentes facettes. D’abord :

Fixer notre attention sur Dieu lui-même

« Offrons donc, par lui (sus), sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des vres qui confessent son nom. » (Hébreux 13.15)

Rien n’a plus de valeur pour le cœur de Dieu que l’adoration et la louange de ses enfants. Le re cherche des adorateurs (Jean 4.23). Telle sera notre privige durant l’éterni, nous pouvons en jouir sur la terre.

Mais un seul ché sur la conscience nous rend incapables d’adorer Dieu comme il convient.

Louer Dieu, c’est exprimer notre émerveillement devant ce qu’il est et ce qu’il fait. Quand nous commençons à aliser combien Dieu est grand et bon, combien merveilleuse est sa gloire, notre bouche est pleine de sa louange (Psaume 71.8). La louange est liée à la joie, une joie leste qui vient de Dieu et qui permet de le louer me dans les circonstances adverses (Actes 16.25 ; Matthieu 11.25).

La louange et l’adoration sont très proches. Dans la louange, nous rappelons plut des faits et des bienfaits tandis que dans l’adoration, nous nous inclinons devant Dieu pour ce qu’il est, ses attributs et ses qualis ; nous nous oublions nous-mêmes et nous sommes captis par Dieu et par la lation de lui-même en Christ. Nous sommes comme transpors d’une joie ineffable et glorieuse. Citons quelques sujets d’adoration et de louange : la grandeur et la majes de Dieu visibles dans la création ; sa gloire dans l’œuvre de la demption, ses desseins éternels et bienveillants envers les croyants ; la vie du Seigneur sus, sa gloire morale, son amour, ses souffrances, sa mort, sa surrection, sa glorification à la droite de Dieu.

L’adoration, comme la louange, est à la fois personnelle et collective car tout ritable chrétien fait partie de l’Église, l’épouse de Christ. C’est l’Église qui adore en particulier pendant le culte lorsque les chrétiens sont unis autour du Seigneur sus. L’adoration est une ponse d’amour qui jaillit de nos cœurs, par le Saint Esprit, dans la ditation de l’amour de Dieu. Elle place Dieu au centre de notre vie.

Ouvrir notre cœur à Dieu

« Ô Dieu ! la louange t’attend dans le silence à Sion. » (Psaume 65.2)

S’attendre à Dieu, c’est attendre tout de lui, la nourriture comme le logement, le conseil comme la protection. C’est savoir que lui seul peut combler nos besoins et nous donner le courage, la joie, l’esrance renouvee.

Ensuite, c’est faire silence en nous et autour de nous pour être disponibles pour Dieu (Matthieu 6.6) et nous ouvrir à son amour. Entrer dans sa présence demande du temps et du recueillement (Ecclésiaste 5.2). Cette attente silencieuse nous éloigne des conversations et des préoccupations marielles. C’est pourquoi il est bon que les premiers moments de notre prière se passent dans le silence pour que nos penes se tournent vers Dieu.

Parler à Dieu de nos chés

« Si nous confessons nos chés, il est file et juste pour pardonner nos chés et nous purifier de toute iniqui. » (1Jean 1.9)

Lorsque nous prions et que nous lisons la Parole de Dieu, des chés peuvent remonter à notre moire. Nous avons une ressource, la confession. C’est le fait d’être d’accord avec Dieu sur notre culpabili et de le lui exprimer par des mots. Il faut être précis lorsque nous le faisons. En nous approchant de Dieu pour la confession, nous revenons en pene à la croix de Christ où son sang précieux a cou.

s que nous prenons conscience qu’une action commise plaît à Dieu, nous devons le lui confesser et arrêter de la faire (Proverbes 28.13). La confession est la partie la plus humiliante de notre vie de prière. Aussi voudrions-nous parfois nous corriger avant de venir à Dieu. C’est connaître la grâce ! Revenons à Dieu, tels que nous sommes et ensuite humilions-nous profonment devant lui. Il est file et juste pour nous purifier de toute iniqui (1Jean 1.91). Le repos de nos âmes et la paix du Seigneur en sont la conquence : « Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le ché est couvert » (Psaume 32.1).

L’humiliation (1Pierre 5.6), proche de la confession, est plut un état d’âme qui consiste à nous courber devant Dieu, en reconnaissant nos manquements et en acceptant humblement les conquences. En nous humiliant, nous jugeons le mal et nous-mêmes, pour avoir la me appréciation que Dieu. L’humiliation ne doit pas conduire au couragement mais à nous confier dans la seule grâce de Dieu (2Samuel 16.12).

Parler à Dieu de nos besoins

« En toute circonstance, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos penes dans le Christ sus. » (Philippiens 4.6-7)

Cette forme de prière est sans doute la plus pratiquée. Parmi les demandes, on peut distinguer la supplication (Psaume 140.7 ; Daniel 9.17-18) devant un besoin pressant, la requête qui expose ses besoins à Dieu. Les demandes exaues sont une source de joie (Jean 16.24) car elles nous font prendre conscience que Dieu nous aime. Nos demandes doivent être précises, humbles et confiantes. Nous ne devons pas demander pour « penser pour nos volups » (Jacques 4.3) mais pour vivre la vraie pauvre qui reçoit tout de Dieu et qui exrimente que tout est grâce de sa part.

La plainte évoque la douleur que nous exposons au Seigneur (1Samuel 1.16 ; Psaume 55.3 ; Psaume 102.1). Le soupir exprime les sentiments de celui qui est accablé. Il est entendu de Dieu comme une prière (Romains 8.26). Le soupir peut être aussi un ardent sir, une aspiration profonde (Psaume 119.131). Le cri est l’appel pressant de celui qui n’a plus aucune ressource et dont le seul espoir est que Dieu le secoure (Jonas 2.3 ; Psaume 18.7). Nous sommes étreints en pensant au cri du Seigneur sus sur la croix (Psaume 22.2 ; 40. 2).

Dire merci à Dieu

« Perrez dans la prière, veillant en elle avec des actions de grâces. » (Colossiens 4.2)

Les remerciements sont intimement liés aux requêtes. Quand le Seigneur nous exauce, est-ce que nous lui disons merci ? Les remerciements devraient former comme la toile de fond de nos prières, et me de notre vie entière (Colossiens 2.7 ; Daniel 6.10). « Rendez toujours grâces pour tout » (Éphésiens 5.20). C’est toute une attitude inrieure, une vie constamment empreinte de reconnaissance envers Dieu, de louanges aussi en conquence. Telle a é la part du Seigneur sus comme homme sur la terre. Il recevait tout du re, jusqu’aux paroles qu’il prononçait (Jean 8.28). Sans cesse il faisait monter vers son re son amour et sa reconnaissance (Jean 11.41 ; Marc 8.6).

Il est « le Dieu de toute grâce » (1Pierre 5.10). En accueillant cette claration de l’Écriture, notre vie prend un tout autre éclairage. Là où nous ne voyions jadis qu’un énement sans int et sans valeur, se le maintenant l’attention aimante du cœur de Dieu. Les jours égrènent les merveilles de Dieu et chacune nous attire à lui, humblement, avec amour. Dire merci quand Dieu nous exauce, dire merci pour tous ses bienfaits. me dans les difficuls, me dans la souffrance, nous pouvons apprendre à remercier Dieu pour son amour qui est là au cœur de nos nuits.

Parler des autres à Dieu

« J’exhorte donc, avant tout, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes. » (1Timothée 2.1)

L’intercession a é appee l’amour qui se met à genoux. Elle est une façon directe et pratique de vivre et d’affermir notre amour pour nos frères (1Jean 5.16). Le chrétien qui interde coore à l’œuvre de Dieu. Il s’oublie lui-même et pense aux autres. Interder est un combat (Colossiens 4.12) qui demande de la perrance.

Interder pour son frère qui a ché ne veut pas dire minimiser sa faute ni en avoir pitié. Nous devons toujours avoir en horreur le mal (Romains 12.9). Il s’agit de « manger du sacrifice pour le ché dans un lieu saint » (vitique 10.17), c’est-à-dire de s’humilier devant Dieu pour l’offense qui lui a é faite par ce ché. Celui qui interde pour son frère, le fait par amour. Il le fait en sachant qu’il est lui-même enveloppé de faiblesse (Hébreux 5.2). Ce ne peut être un acte hautain. L’intercession est fille de la miricorde, inspie par l’exemple de notre grand souverain sacrificateur, sus, le Fils de Dieu (Hébreux 5.10 ; 8. 1).

Se priver pour être plus disponible pour Dieu

« Quand tu pries, entre dans ta chambre, et, après avoir fer ta porte, prie ton re qui demeure dans le secret. » (Matthieu 6.6)

Nos prières requièrent des conditions favorables. Le silence inrieur mais aussi le silence exrieur, l’intimi et la solitude (Luc 6.12 ; Marc 1.35). L’état de veille inrieure, d’attente, de pendance nous conduit à élever nos penes vers Dieu. Nous pouvons le aliser aussi pendant les veilles exrieures, les moments d’insomnie, les riodes de maladie, les contretemps

Sachons nous arrêter vraiment pour prier. Apprenons à nous limiter dans l’emploi de notre temps pour orienter nos penes vers Dieu. C’est la sobrié qui va de pair avec la prière. Comment exprimer réellement notre pendance du re si nous sommes remplis des préoccupations du monde ? Un état permanent de sobrié nous convient. Parfois un état momenta de jeûne peut être utile (Actes 13.2) quand il correspond à un besoin inrieur de soumettre son âme à Dieu2.

Le jeûne permet d’être plus disponible pour « ce qui est d’en haut » (Colossiens 3.1). Le chrétien peut ressentir le besoin de jeûner lors de tentations particulières (Matthieu 4.2), afin de chercher la présence de Dieu. Il peut aussi jeûner lorsqu’il a une cision à prendre (Luc 6.12 ; Actes 13.2) ou pour faciliter la prière dans certaines épreuves particulièrement difficiles (Marc 9.29).

Notes

1La confession doit être faite aussi aux personnes que nous avons es, avec si possible la restitution (vitique 5.5 ; Nombres 5.7). La confession faite à un frère (Jacques 5.16) peut être une aide réelle pour prévenir une nouvelle faillance morale.

2Il y a toutefois un danger à faire du jeûne un sujet d’orgueil ou une œuvre qui nous gagne la faveur de Dieu. On peut aussi, par le jeûne, verser dans l’astisme (Colossiens 2.21-23).

References

Top Articles
Latest Posts
Article information

Author: Dan Stracke

Last Updated: 11/11/2023

Views: 5964

Rating: 4.2 / 5 (43 voted)

Reviews: 90% of readers found this page helpful

Author information

Name: Dan Stracke

Birthday: 1992-08-25

Address: 2253 Brown Springs, East Alla, OH 38634-0309

Phone: +398735162064

Job: Investor Government Associate

Hobby: Shopping, LARPing, Scrapbooking, Surfing, Slacklining, Dance, Glassblowing

Introduction: My name is Dan Stracke, I am a homely, gleaming, glamorous, inquisitive, homely, gorgeous, light person who loves writing and wants to share my knowledge and understanding with you.